Publié par Alec
Ça y est! C'est fait. On s'est lancé. On a cassé la glace!
Et ça a marché!
On
a beau mettre au point, développer, découvrir de nouvelles techniques,
affuter nos réflexes, maitriser le projet, il n'en reste pas moins qu'il
s'agit d'une grande part d’improvisation, de création en direct. C'est
avant tout une performance.
On
part des sons issus de la toile. Pfreud les transforme, les affine, les
module, puis il les mets en séquences. Il arrive à prendre un coup de
large pinceau et de descendre sa fréquence jusqu'à ce qu'il ressemble à
un coup de grosse caisse. Une autre série de coups devient une
percussion. Un frottement est mis en harmonique et crée une mélopée.
Tout
ce matériel rythmique et sonore est si bien travailler qu'il est
quelque fois difficile pour l'observateur non averti de réaliser que
tous les sons ont comme origine la toile. Autant nous allons faire en
sorte que cela soit plus évident, autant cette méprise prouve bien que
le travail de Pfreud est remarquable.
En tout cas, je suis heureux d'avoir trouvé la personne idéale pour ce
projet. Le défi était de taille.
J'avais
déjà proposé à quelques autres personnes auparavant, mais aucune
n'avait accepté bien que très intéressées par le concept. L'une d'entre
elles m'avait même fait remarquer que l'ampleur de la tâche en direct
lui semblait presque impossible à exécuter. Même Pfreud a suggéré un
moment, que plusieurs "bidouilleurs" électros devraient peut-être nous
accompagner pour ce projet. Mais le concept initial était la relation
entre deux artistes, deux médiums, le Low Tech et le High Tech, une
sorte de dualité complémentaire. Donc il fallait rester deux. Et il a
réussi.
Nous finalisons actuellement le nouveau clip. S'en suivra peut-être un mini film.