www.electro-acrylique.ca
Vous trouverez dorénavant toute l'information à jour sur ce site.
dimanche 2 avril 2017
jeudi 9 février 2017
vendredi 20 janvier 2017
EA@SAT17
Petit apperçu de notre résidence à la Société des Arts Technologiques [SAT]
"Recherche & development"
"Recherche & development"
vendredi 6 janvier 2017
Un nouveau venu - Fred Trétout
À l'instar du travail créatif de Frédérique Laurier qui capte et transforme les sons de la toile, un nouveau venu, Fred Trétout, va capter l'image de la toile et les mouvements des pinceaux et des mains, ainsi que les ondes musicales pour créer tout un univers visuel.
Fred Trétout est un "Interactive motion designer". Il a un parcours étoffé de belles réalisations, comme le visuel pour le spectacle Cirkopolis du cirque Éloize
"J’ai fait mes études en jeux vidéo / réalité virtuelle. Je me suis installé à Montréal en 2009 et je me suis spécialisé en motion design et projection mapping. Je connais très bien le pipeline de production en jeux vidéo, VFX et scènographique. J’enseigne l’art numérique à des élèves de licence, je suis en veille technologique permanente, le temps réel a autant d'intérêt pour moi que le précalculé. J’aime créer des installations interactives."
- source Linkedin
http://fredtretout.com/projects
mardi 6 décembre 2016
mercredi 6 janvier 2016
EA@AIM festival
Electro-Acrylique @ AIM Festival from Projet Électro-Acrylique on Vimeo.
Une soirée tardive, une foule curieuse, ouverte, déjà sur le party, un site extérieur exceptionnel, un festival nouveau, bien monté et électrisant, de grosses têtes d’affiche. Voilà ce qui nous attendait pour notre performance Électro-Acrylique au AIM Festival 2015.
On était fébriles. On avait hâte de casser la glace et de présenter notre concept devant cette nouvelle foule d’amateurs de musique électro. C’était la première fois aussi qu’on jouait dehors. L’air du bord du fleuve était chargé d’humidité. La réaction de la peinture sur la toile était très différente. L’acrylique sèche vite d’habitude et encore plus en show, sous les projecteurs. Mais là, c’était tout le contraire. Il fallait composer avec une toute autre dynamique car les couches de peinture ne séchaient pas et obligeaient à « jouer » différemment de la toile.
Mais très vite on s’est fait porter par la foule qui avait assimilé le concept en se rendant compte que c’était bien la toile qui générait les sons. On se serait cru à une perfo de Dj. En fait, on n'est pas très loin de cela en show. Dj Pfreud était déchaîné et hyper-créatif, reprenant chaque coup de pinceau en autant de sons et de modulations recomposées sur une trame sonore rythmée.
On s’est amusé comme des fous, expérimentant notre machine-concept à tel point qu’on n'était plus seulement deux, mais trois, avec la foule, à jouer ensemble et à se répondre.
Suivez les nouvelles pour connaitre les prochaines dates de performances sur notre page Facebook :
facebook.com/electroacrylique
mardi 3 novembre 2015
samedi 29 août 2015
Entretien avec Pfreud
L’incroyable collaboration d’un DJ avec un peintre
Publié le août 27th, 2015 |
par Aken pour djtuto magazine
Électro-Acrylique
est un projet fou né il y a deux ans dans la tête du peintre
Montréalais Alec Stephani. L’idée ? Transformer ses coups de peinture en
musique, peindre devant un public et générer de la musique électronique
en live. Lorsqu’il en parle à Fréderic Laurier, alias Pfreud, un DJ
renommé de Montréal, celui-ci embarque presque aussitôt. Après qu’ils
aient joué au prestigieux festival de musique électronique AIM cette
année, j’ai proposé à Pfreud de nous en dire plus sur leur
démarche multidisciplinaire unique. Comment on transforme de la peinture
en musique ? Est-ce que ça groove ? En exclusivité pour Djtuto.fr,
l’artiste nous dévoile les coulisses du projet : le concept, les
méthodes, les contrôleurs, les plugins, tout ! Bonne lecture.
Genèse du projet
Pfreud est un DJ et designer sonore
depuis maintenant plus de 20 ans. Débutant comme animateur d’une radio
locale, il s’est petit à petit fait une place dans les nuits
montréalaises en tant que DJ de musique house. Aujourd’hui résident au
bar Laïka, il partage son temps de musicien entre la composition chez
lui, la pratique DJ et le récent projet live Électro-Acrylique.
Avant de commencer ce projet il y a
deux ans, je n’avais jamais joué live, je composais de la musique à la
maison seulement. L’idée vient d’Alec. C’est un peintre qui avait envie
de faire du son avec ses brosses. Un ami qui nous connait tous les deux
lui a dit « Tu devrais peut-être en parler avec Fred, il pourrait
t’aider pour ton projet ». J’ai dit ton projet il est freakout,
complètement, c’est capoté. J’ai envie de t’aider là-dessus mais je n’ai
jamais fait de musique live. Donc continue à chercher ton monde, si tu
trouves quelqu’un vas-y, puis moi je vais continuer à chercher des idées
de mon bord. Puis finalement je l’ai rappelé quelques temps après et je
lui ai dit « Je pense que j’ai une idée ! Tu as trouvé quelqu’un ? » Il
m’a répondu que non. Alors on a essayé et on a vu que ça pouvait
marcher, et ça fait deux ans qu’on le développe là.
Méthode de création
Le setup commence avec une toile montée
sur un chevalet. À l’arrière de celui-ci 4 capteurs piézoélectriques
sont disposés afin de transmettre à la carte son de Pfreud le flux
audio généré par l’outil (crayon, pinceau, etc.) entrant au contact avec
la toile. Le DJ applique alors au son un des nombreux effets qu’il a
préparé. Quand il le désire, au feeling, il enregistre l’action du
peintre sur une des 7 pistes prévues dans Ableton Live à l’aide d’un
APC40.
L’APC40 me permet d’avoir un touché
instantané lorsque je veux enregistrer les coups de pinceau du peintre.
Lui peint dans le rythme : il fait un « loop » et quand j’aime ça,
j’active un footswitch qui allume une lumière en haut de son chevalet et
qui signifie « Continue ta motion je t’enregistre ». Là il continue sa
motion, puis sur l’APC40 j’enregistre sur un pad avec « record start »
et « record stop ». J’utilise aussi ma souris trackball et ses 4 boutons
auxquels j’ai assigné des raccourcis. Quand le peintre est un
peu offbeat, je quantize à 80/85 % pour garder un peu de swing. Il y a
aussi un bouton « select all » et un bouton « enter », comme ça je
touche jamais au clavier. Je ne veux pas toucher au clavier parce qu’il
y a un bouton qui est vraiment dangereux dessus, c’est le bouton
« stop » (barre d’espace), ça m’est arrivé une fois d’appuyer dessus en
live et tout s’est arrêté, ça c’est mortel…. Il devrait y avoir une
fonction « desactiver spacebar » dans Live !
L’APC40 n’est pas l’unique contrôleur de
Pfreud pour ce projet. Pour avoir un accès direct à un maximum de
fonctions dans Live, il utilise également un Novation Launchcontrol, un
Behringer BCR2000, un M-Audio Oxygen 8, un Faderfox LD2, un Maschine
MKII en mode MIDI et un AKAÏ LPK25.
Tous ces contrôleurs sont donc reliés à
Ableton Live 9, puisque pratiquement tout se passe au niveau du
logiciel. Il peut ainsi contrôler avec un timing parfait
l’enregistrement et l’agencement des boucles audio, mais aussi choisir
d’appliquer à tout moment n’importe quel effet parmi tous ceux qu’il a
préparé avant le show. Dans la palette des effets sonores appliqués au
son de brosse envoyé par le peintre, on retrouvera différents délais,
réverbérations, un vocodeur, Molekular (NI), Corpus (Ableton), etc.
Mais le peintre ne fait pas que générer
du son par le biais du frottement, il donne également des coups sur sa
toile ! Ces coups sont captés avec un deuxième type de capteurs1,
des senseurs piézoélectriques qui vont traduire l’impulsion en signal
midi et activer des sons de drums situés dans un synthétiseur analogique
Nord Drum.
En arrière de son chevalet, il y a
deux piézo qui sont des trigger audio to midi. Quand il donne un coup à
gauche, ça va déclencher un kick dans le Nord Drum. Alec, c’est un
designer industriel, donc c’est lui qui a conçu son chevalet… quand on a
envie de quelque chose, il le fabrique ! Il est top la dessus. Il a
fait un truc super cool : dans un des pots de peinture, il a fait un
trou pour mettre un jack 1/4, puis il a mis un piézo a l’intérieur. Donc
quand il met un coup sur le pot de peinture, le piézo capte et envoie
un signal MIDI au Nord Drum et ca fait un hi-hat.
Préparation vs improvisation
Que vous soyez musicien live ou DJ
traditionnel, vous choisissez toujours votre degré de préparation.
Typiquement quand vous mixez des tracks à une soirée, vous allez
probablement avoir un certain nombre d’enchaînements en mémoire, des
binômes dont vous savez qu’ils fonctionnent, des timings que vous avez
déjà travaillé, etc. Puis vous avez aussi votre bibliothèque, plus ou
moins bien organisée, qui va vous permettre d’improviser au fil de la
soirée. Certains préparent leur set en entier au millimètre, d’autres y
vont entièrement au feeling, des fois cela dépend de la soirée… En ce
qui concerne la pratique live, le problème est à la fois similaire et
infiniment plus complexe.
Similaire parce qu’il y a aussi, dans la
pratique live, tout un continuum entre le show méticuleusement préparé
(souvenez-vous de notre entrevue avec le controllerist du groupe Örfaz)
et le show au feeling, mais infiniment plus complexe car le live est
une pratique très riche qui peut impliquer des domaines de compétences
musicales très variées, telles que la composition, le jeu instrumental
ou encore… la peinture !
Comment gère-t-on cette dimension dans
un projet live ? Comment délimite-t-on la partie préparée de la partie
improvisée ? J’ai donc naturellement demandé à Pfreud comment était
organisé le projet Électro-Acrylique sur ce plan, à savoir, s’il y a une
dimension improvisée pendant le show et sur quoi repose essentiellement
la partie préparée.
Il y a complètement une dimension
improvisée ! C’est toujours de l’improvisation. Alec, c’est de la
peinture en direct et il sait pas ce qu’il va peindre, on sait que c’est
pas quelque chose de concret, on sait que c’est pas un set de table ou
une nature morte. C’est de la peinture abstraite. Musicalement, ça
groove, nous deux on aime ça groover, mais on ne sait pas vraiment
quelle direction on prend. La dimension préparée, c’est les filtres dans
lesquels je fais passer le son de brosse. Exemple : je veux passer les
brosses dans un vocoder. Le son que ça fait, c’est comme l’épée de Star
Wars… « ziou viouuu », complètement débile ! Donc sur un de mes
contrôleurs j’active le preset que j’ai déjà mis dans Live. Dans mon
template Live prévu pour le show, tout est déjà routé en interne, tous
les plugins sont inactifs au départ et quand je désire un filtre
j’appuie sur un bouton du contrôleur pour l’activer. J’ai des knobs
partout, du tape partout, j’ai des trucs écrits partout partout partout,
parce que j’ai comme à peu près 80 boutons là.
Tout d’un coup, Fred excite le controllerist qui sommeil à yeux mi-clos en moi. Je veux en savoir plus.
Joues-tu des mélodies que tu n’as pas prévu ?
Ouais je pianote sérieusement quand
j’active le vocoder ou le Corpus. Ça, ça faisait partie de mon gros défi
: Comment faire le son d’une brosse qui devienne une mélodie ? Comment
traduire du noise en mélodie, dans le fond.
Il y a un plugin qui est bien pour ça. C’est fait par Tim Exile et édité par Native Instruments, ça s’appelle The Mouth.
The Mouth, oui il est cool, mais
pour moi c’est un peu cheesy. Avec le Corpus dans Live je peux rentrer
un feed audio dedans, puis il va me le transformer… c’est du physical
modeling. Ensuite je peux envoyer un signal midi pour jouer des notes
avec. Donc quand le peintre commence a brosser ça fait
« sshhwwooooooouuuu boouu wouuuu ». Je joue des mélodies très simples.
Il y a donc une dimension improvisée
dans les mélodies, ce qui est assez rare parmi les artistes que j’ai
interviewé par le passé (voir, par exemple, mon entrevue avec Leonxleon). En
règle générale, ce qui est improvisé, ce sont les effets, mais rarement
les mélodies ou les rythmes. En fait, tout ce qui est « timé » est
rarement improvisé du fait de la relation étroite qu’observe ce type
d’éléments avec la structure de la pièce. Pfreud me confirme par
ailleurs qu’il n’y a aucune structure particulière. Ce dernier construit
l’oeuvre sonore par vagues d’environ 15 minutes lors desquelles il
superpose ses divers enregistrements de brosse. Une « vague » contient
généralement 7 boucles ayant chacune un effet différent. Une fois
satisfait de l’ensemble, Pfreud l’enregistre sur une huitième piste
qu’il filtre pour en faire un background sonore par dessus lequel il va
reconstruire une nouvelle vague. Ce chiffre de 8 n’est pas anodin,
puisqu’il correspond aux nombre de pistes auxquelles il a accès en
direct sur son APC40 : « L’APC40 est cool… tu peux assigner un tas de
trucs sur les rotatifs, mais il faut que tu changes de page, il faut que
tu appuies sur « next page » et je ne veux pas de sous-menus, je veux
que tout soit là. C’est pour ça que j’ai 80 boutons, c’est pour ça que
j’utilise aussi tous les autres contrôleurs ».
Le peintre joue un rôle déterminant dans
ce processus de création live, puisque les formes qu’il dessine ou les
techniques qu’il emploie génèrent à chaque fois une forme d’onde
différente, mais pas si inattendue pour autant, selon Pfreud.
Tu sais, je commence à connaître sa
façon de peindre, sa façon de rythmer ses coups de pinceau. Lui commence
à connaître ma façon de construire la musique, donc on s’inspire
mutuellement. J’ai aussi des mélodies déjà « écrites ». Une fois j’ai
fais la bass line de Sweet Dreams [NDLR : Eurythmics] pour rire, donc il
peignait la bass line de Sweet Dreams. Ça ce n’était pas improvisé, on
l’a fait pour rire, pour le clin d’œil. Ce qui est intéressant avec ce
projet là, c’est de démontrer la démarche. C’est la demarche qui est
cool. La musique que ça donne, oui, ça groove, c’est le fun. La peinture
que ça donne, oui, c’est nice, mais c’est le tout qui est cool, donc
c’est aussi important d’être démonstratifs.
L’importance du geste
Cette histoire de démonstrativité
m’offre un parfait pont vers le sujet du geste. Pour le projet
Électro-Acrylique, le défi est double. Comme pour la plupart des projets
de musique électronique live, il est important de communiquer au public
ses intentions, surtout lorsqu’on lui soumet une nouvelle approche
créatrice : Qui fait quoi ? Comment le son est-il produit ? Qu’est-ce
qui est improvisé et qu’est-ce qui ne l’est pas ? À défaut de fournir
une notice d’explication en début de show, les artistes ont la
possibilité de clarifier leur démarche sur scène afin de créer une
complicité. Les stratégies de Pfreud et Alec sont multiples. Alec,
lorsqu’il peint, effectue volontairement des gestes amples et expressifs
afin d’appuyer la corrélation geste-son et, ultimement, peinture-son.
Un dispositif de caméras aide également le public à assimiler les
correspondances.
L’aspect visuel est important, car
il faut que les gens comprennent ce qu’il se passe, sinon certains vont
dire que ça a l’air d’un DJ qui joue avec un peintre. Donc sur le ventre
à Alec on a accroché une GoPro qui filme son mouvement. L’image est
ensuite acheminée au VJ qui la diffuse. On a pas réussi a pousser notre
concept au max encore, car on a une GoPro sur mon setup et une GoPro sur
ses pots de peinture. Idéalement on aimerait envoyer le feed de toutes
les GoPro au VJ pour que les gens comprennent que moi je fais plein
d’affaires en même temps, que le peintre fait plein d’affaires en même
temps et que tout se passe en même temps, mais le plus loin qu’on a
réussi à pousser, c’est le feed d’une seule GoPro, celle située sur le
ventre à Alec. Elle est diffusée en live avec une latence de 4/5
secondes, mais les gens voient les sons de brosse dans la rythmique,
donc ils comprennent que moi je prend le son des brosses.
Le deuxième défi repose, on l’a vu, sur
la richesse du contenu sonore. Contrairement à la plupart des
performances cette fois-ci, la présence du peintre engage une méthode de
création qui ne peut que différer des méthodes d’agencement sonore
usuelles. Il ne s’agit pas seulement de la forme d’onde générée, mais
aussi de la manière de convertir ce qui se trouve être les gestes d’un
peintre en une entité musicale cohérente et, comme aime le dire Pfreud,
groovy. Dans les cas d’école, le musicien live choisi toujours
librement de quelle manière il altère les paramètres du son :
déclenchement, arrêt, augmentation de la valeur, diminution de la
valeur, etc. Ici, Pfreud doit construire à partir d’une structure de
gestes préalables conditionnée par l’élaboration d’une peinture en
direct. Le geste du peintre incite alors les artistes à imaginer des
processus de création nouveaux, de sortir de leur zone de confort et
oser l’inattendu, l’exploratoire : « Alec produit mes sons et produit
des rythmes que j’aurais jamais produit moi-même. Ça m’amène
complètement ailleurs. Les gens qui entendent notre projet me disent que
c’est complètement différent de ce que je fais habituellement ».
La contamination organique
Quand on s’engage dans un projet
expérimental parallèlement à des activités de création plus convenues,
il arrive souvent qu’une contamination opère. J’ai alors voulu savoir si
le projet Électro-Acrylique avait influencé sa pratique DJ ou sa façon
de créer de la musique chez lui et, si oui, dans quelle mesure.
La pratique DJ m’a vraiment donné un
coup de main au niveau de la structure de la musique : au niveau du
punch, du momentum. Ça m’a beaucoup aidé dès le début du projet
Électro-Acrylique. Mais le contraire, c’est à dire d’amener le projet à
ma pratique DJ, hmmm… alors ce serait inconscient. J’en prend avantage
quand je compose de la musique a la maison ! ma rapidité de travail est
bien meilleure, ma rapidité d’exécution s’est vraiment améliorée et ça
m’aide dans ma démarche de composition.
Après une courte réflexion, le visage de
Pfreud s’illumine lorsqu’il me confie avoir également intégré la
méthode de création live à ses deux derniers projets studio.
Dans les deux dernières prods,
j’ai composé toutes mes parties, j’ai trouvé mes sons, ma bassline, mes
rythmes, puis je me suis dit « ok là, je baisse tous mes volumes,
j’assigne tous mes volumes à des potards, mutes et unmutes sur des
boutons, puis je pars ». Je lance une séquence, je lance l’autre,
j’enregistre, je réécris le morceau mais avec le bon momentum. Je me dis
« ah ça fait assez longtemps que je le joue, j’enlève celui-ci puis je
rentre ces deux là, ah maintenant il y a un changement…. ». Je n’étais
plus là, à me dire « de bar 1 à 17 c’est ça, ça c’est la, etc. ». Je
vais beaucoup plus organique et ça fait vraiment une différence,
sérieusement.
mardi 30 juin 2015
EA @ AIM electronic music festival 2015
Le Projet Électro-Acrylique était au festival de musique électronique AIM 2015, au Parc Carillon, à St-André d'Argenteuil, ce vendredi 26 juin 2015.
Voici un aperçu de la performance en images.
EA@AIM electronic music festival 2015 (www.aimexperience.com)
photo : Alexis Leduc (BLVD www.blvd-mtl.com)
photo : Alexis Leduc (BLVD www.blvd-mtl.com)
Inscription à :
Articles (Atom)